
LES RR/LES REALISTES
REPU BLICAINS
SOYONS REALISTES: LE CONSTAT EST AMER

Le Constat est amer. Le sous-développement est semble-t-il abusivement attribuée aux pouvoirs en place en Afrique.
Soyons réalistes!!! Tout pouvoir est la résultante des attitudes de l'ensemble de son corps ou acteurs socio-politiques.
Citons les incohérences (liste non exhaustives) qui produisent des écarts entre les attentes des citoyens et l'amélioration de leurs conditions de vie:
- Beaucoup de partis politiques africains ne reposent pas leurs actions sur des principes idéologiques pourtant placés en amont de ses actions. Les partis politiques appuient malheureusement leur existence sur la prééminence d'un homme fort, charismatique ou d'un groupe de privilégiés. Les partis dits d'oppositions le montrent tout particulièrement par leur fixation à la critique trop portée sur l'homme au pouvoir plutôt que sur les solutions économiques et sociales à suggérer, pourtant mobilisatrices de sympathies puis d'adhésions saines des citoyens;
- Les intellectuels africains confondent "intelligence" et moralité/dignité. La place de l'argent et la course aux diplômes sont pourtant et seulement des présomptions de capacités diverses. La communauté a davantage besoin de principes culturels et moraux pour se déployer;
- Les luttes de leadership constatées ça et là sous prétexte d'une apparente démocratie annihilent le nécessaire besoin de mandater et de se faire représenter par d'autres. Cette jalousie exprimée par un leadership peu constructif produit très peu de résultats en faveur du citoyen;
- Le citoyen lambda ne voit pas de lien entre sa participation aux votes et l'amélioration de ses conditions de vie. Les citoyens participent peu aux élections sous prétexte d'un impossible changement et de supposés consignes de boycott. Or, le premier rôle d'un citoyen est la participation. Faut-il rendre obligatoire le vote?;
- Le citoyen lambda attache le fait politique à de la sorcellerie (sciences occultes négatives), alimentant ainsi une peur paralysante laissant ainsi une voie royale aux audacieux qui finissent par prendre des décisions politiques à sa place;
- Le faible rapport à l'effort et implication (organisationnelle & financière) du citoyen lambda ne produit pas d'activités améliorant sa propre qualité de vie. En Afrique, au lieu que l'accumulation de richesse (capital et actifs) provienne des hommes d'affaires, elle provient curieusement des fonctionnaires et d'hommes politiques; Voilà une situation peu propice à l'investissement. Aussi, les membres d'associations politiques cotisent peu sinon presque jamais en faveur de leurs Représentants de Bureaux pour qu'ils mènent des activités impactantes dans les débats et arènes politiques.
- La faiblesse de communication des pouvoirs africains sur l'ensemble des sujets de vie en communauté alimente les rumeurs et donne du grain à moudre aux réseau sociaux. A qui profite ces rumeurs? Utilise-t-on les effets subjectifs de la fantasmagorie?
- L'absence de contrôles réguliers et indépendants des administrateurs publiques africains et la non séparation des pouvoirs entre les institutions provoquent le développement de la corruption et la mauvaise gouvernance;
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Nous restons persuadés que nous voudrions améliorer ce tableau !!!